24.1.17


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         "La première et principale chose est d’être dans l’amour avec vous-même. 

            Ne soyez pas dur ; soyez doux, prenez soin de vous. Apprenez à vous 

           pardonner encore et encore, sept fois, soixante-dix-sept fois, sept cent 

            soixante-dix-sept fois. Apprenez à vous pardonner. Ne soyez pas dur ; 

              ne soyez pas antagonique envers vous-même, alors vous fleurirez."

                                             - Osho -
Il est difficile de s’aimer quand on n’est pas fier de soi. Pensons à quand on mange
compulsivement, par exemple. Ou quand on n’a pas été aussi productif qu’on avait
planifié l’être. Ou quand on ressent des émotions comme la jalousie. À ces moments,
on peut être incroyablement dur, et se bombarder silencieusement des pires insultes
qui soient.
Donc oui, il peut être très difficile de s’aimer – ou de se tolérer, même, parfois! –
lorsqu’on ne se sent pas à la hauteur. Or, c’est justement pourquoi il est si important 
de le faire! Car évidemment, il serait plus facile d’être tendre envers nous si on était
en pleine possession de nos moyens… Mais c’est quand on se rencontre nus, dans
toute notre vulnérabilité et notre humanité, que le véritable amour est cultivé.
Exactement comme avec nos proches, finalement : si on aime l’autre seulement
lorsqu’il est beau, grand, fort et rayonnant, ce n’est même pas de l’amour en partant.
Quand on se sent honteux et petit, on présume généralement que le grand défi à
relever est de changer le comportement qui nous amène à nous sentir ainsi. Or,
bien que ce soit probablement une bonne idée, la plus grande chose qu’on peut
accomplir lorsqu’on est dans cet état n’est pas de s’améliorer, mais bien d’avoir
le courage de s’aimer malgré tout, exactement tel qu’on est.
Sur ce, je vous souhaite la plus belle des journées!


signature marie


1.1.17

Trouver le RIEN

Récemment, en discutant avec mon archange préféré au sujet des thérapies et de la difficulté de voir les problèmes des gens sans pouvoir intervenir puisque c'est leur choix, il m'envoie une petite histoire sous forme d'un songe "instantané" que je vais essayer de formuler.

Je suis assis dans un bureau et vois arriver un type bizarre, revêtu d'une demi-tonne de fringues, dont une énorme doudoune. Je ne distingue ni ses mains, ni son visage, ni quoi que ce soit de lui.

Sur la doudoune, en gros, il y a écrit "bottez moi les fesses s'il vous plaît !".

Il s'assoit devant moi et dit :
"Il faut que vous m'aidiez. Vous voyez, j'ai beau être un bon pratiquant, prier beaucoup, implorer le ciel, il m'arrive sans cesse des choses terribles, vous ne devinerez jamais."
- "Laissez moi deviner : tout le monde vous botte les fesses !"
- "Ça alors, vous êtes voyant ou quoi ? Oui, c'est exactement ça, j'ai beau implorer le ciel, ça continue encore et encore. Qu'est-ce que je dois faire ?"
- "Eh bien, commencez par retirer la doudoune que vous portez."
- "Comment ça ? De quoi parlez-vous ? Je n'ai pas de doudoune !"
- "Eh bien si ! Vous avez une doudoune, et dessus il y a écrit un truc..."
- "MAIS PUISQUE JE VOUS DIT QUE JE N'AI PAS DE DOUDOUNE !", et là-dessus, le type entre dans une rage folle.
- "Euh ben, eh bien ok vous n'avez pas de doudoune.
Voyons voir, il se pourrait qu'un truc incite les autres à vous faire..."
- "QUOI ! VOUS VOULEZ DIRE QUE C'EST MA FAUTE ! VOUS ETES UN SALAUD SANS CŒUR ! MOI QUI PRIE LE CIEL TOUT LE TEMPS !"
- "Euh ben laissez tomber, j'ai dû me tromper."
Là-dessus, le type se calme.
- "Bon ben, vous n'êtes pas super doué dites donc. Pouvez-vous au moins me dire ce qui va se passer dans mon avenir ?"
Je me demande s'il convient de lui expliquer qu'il n'existe qu'un éternel moment présent, mais préfère laisser tomber. Je prends un tas de bouts de bois qui ne servent à rien, et je les balance partout en récitant des mots qui ne veulent rien dire.
Il faut bien que j'essaye de faire plaisir au gars. Lui, regarde tout cela très absorbé, et impressionné. Une fois terminé, je fais semblant de lire un truc dans les bouts de bois pour lui faire plaisir.
- "Eh bien, les augures sont formels, vous allez vous faire botter les fesses !"
- "Mon dieu, c'est terrible, qu'ai-je fait au ciel pour que tous ces drames m'arrivent ?"

Et le type, (ou plutôt le tas de fringues) totalement abattu, sort du bureau.

Je regarde alors par la fenêtre pour apercevoir dans la rue plein de gens recouverts de doudounes énormes de la tête aux pieds et couvertes de messages.
Je demande à l'archange :
- "Mais qu'y a t-il sous ces tas de fringues ?"
- "Sous le tas de fringues, il n'y a RIEN. C'est pour ça qu'ils ne veulent pas le retirer.
C'est pour ça qu'ils passent leur temps à essayer d'être QUELQUE CHOSE et à s'inventer des problèmes.
Mais en réalité il n'y a RIEN, à part ce que vous créez."
- "Mais je les comprends, je n'ai pas envie d'être RIEN moi !"
- "Simplement parce que tu n'as toujours pas compris qu'être RIEN c'est être TOUT."
- "Mais il faut bien les aider non ?"
- "Es-tu sûr que ce n'est pas plutôt toi qui a besoin d'être aidé ? Regarde-toi dans la glace."
Sur ce, je me retrouve face à une glace, et je vois simplement un tas de tee-shirts les uns sur les autres, et des pantalons entassés.
Un tas de fringues quoi !
Dessus, il y a un message écrit en gros : "Moi, je sauve le monde !"
- "Bon ben je crois qu'on va enlever au moins ce tee-shirt là !"

Histoire issue du livre de Christophe Allain :
VACUITÉ, CONTEMPLATION ET JOUISSANCE DE LA MATIERE
Journal d'un éveil du 3ème œil - OPUS 3 (pages 32, 33, 34)