26.12.15

LIBRE-ARBITRE, HASARD ET DESTIN


Cours d’Ontologie de FRANK HATEM DSD en 2010 sur le Nil (Egypte)
(en vidéo sur Youtube, aimablement retranscrit par Laure).

 Résumé : ce sont nos réactions présentes aux situations que nous nous donnons qui déterminent ce que nous vivrons par la suite. Notre libre-arbitre ne s’applique donc qu’à nos réactions, et non aux choix « matériels », puisque les événements en découlent. Par contre je suis totalement responsable de ces situations « matérielles » puisque ce sont mes attitudes passées qui les déterminent. Tout cela est la toute-puissance de l’instant présent de la conscience.

Se Libérer du Passé est le seul moyen de Créer un Univers de Paix.

 Le libre-arbitre ne consiste pas à choisir les situations que l’on vit mais à choisir sa réaction dans l’instant présent, ce qui est toujours totalement libre. Le destin en découlera de façon inexorable.

Le processus qui vous a fait créer une situation (car on est tous créateurs de ce que l’on vit, il n’y a personne d’autre dans l’univers de chacun pour créer), il n’est pas forcément « éteint » par le fait de la vivre, cette situation. Il va être éteint par le fait de l’aimer. Car tant que je ne l’aime pas, c’est que je la rejette, et tant que je la rejette, ça veut dire que je vais la recréer, puisque je place à l’extérieur ce que je ne reconnais pas comme étant moi.

Cela veut dire que la réaction qui a engendré le besoin de vivre cette situation pour être compensée (pour que cette réaction soit compensée karmiquement) est encore vivace,  je n’ai pas encore compris.

On ne peut saisir cela que lorsqu’on a à peu près compris la Métaphysique, la Science des causes : ce que je considère comme extérieur à moi est ce que je n’ai pas intégré de l’infini, et ce que je considère comme étant moi (ma personnalité, mon corps, mon ego, mon passé) est ce que j’ai intégré. La partie de l’univers que je m’approprie. C’est en m’appuyant sur cette image de moi que je réagis automatiquement aux situations. Mais je ne suis pas obligé d’être attaché à cette image de moi. Je peux toujours décider de réagir autrement. A condition bien sûr que j’aie pris conscience de cette liberté. Et que j’aie fait reculer l’attachement à l’ego, au passé. Cela bien sûr peut paraître lié au destin, mais pas du tout, car l’inconscient personnel est exclusivement constitué des actions et réactions du conscient. C’est à partir de ces réactions que je CHOISIS l’univers que je vis, le rôle que je joue dans le grand Concert cosmique, mais évidemment, ce choix, en général, se fait sans moi, sans ma volonté, car cet effort me paraît trop difficile pour ne pas trouver tous les prétextes à être pris en charge par le monde décidant à ma place. Cela est exclusivement lié à la peur de la solitude, donc à la peur de l’infini qui est naturelle pour l’ego. C’est aussi vu autrement la peur de la liberté.

Donc mon destin n’est subordonné qu’à ma peur. En général, je m’arrange pour que mes peurs soient inconscientes, mais il suffit d’avoir un peu de désir de liberté pour qu’elles deviennent conscientes.

17.12.15

Christiane Singer

   

Une petite citation sur le "rien" : "Je vous le jure. Quand il n'y a plus rien, il n'y a plus que l'Amour. Il n'y a plus que l'Amour. Tous les barrages craquent. C'est la noyade, l'immersion. L'amour n'est pas un sentiment. C'est la substance même de la création."

1.12.15

« Notre peur la plus profonde... » "Our deepest fear..." Marianne Williamson

« Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur. Notre peur la plus profonde est que nous soyons puissants au-delà de toute limite. C’est notre propre lumière et non pas notre obscurité qui nous effraie le plus. Nous nous demandons : « Qui suis-je, moi, pour être brillant, radieux, talentueux et merveilleux ? »
En fait, qui êtes-vous pour ne pas l’être ?
Vous êtes un enfant de Dieu. Vous restreindre et vivre petit ne rend pas service au monde. L’illumination n’est pas de vous rétrécir pour éviter d’insécuriser les autres. Nous sommes nés pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui est en nous. Elle ne se trouve pas seulement chez quelques élus ; elle est en chacun de nous. Et au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même. En nous libérant de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres. »

Marianne Williamson, A Return to Love, Reflexions on the Principles of "A Course in Miracles", 1992, Harper Collins.

"Our deepest fear is not that we are inadequate. Our deepest fear is that we are powerful beyond measure. It is our light, not our darkness that most frightens us. We ask ourselves, Who am I to be brilliant, gorgeous, talented, fabulous ? Actually, who are you not to be ? You are a child of God. Your playing small does not serve the world. There is nothing enlightened about shrinking so that other people won't feel insecure around you. We are all meant to shine, as children do. We were born to make manifest the glory of God that is within us. It's not just in some of us ; it's in everyone. And as we let our own light shine, we unconsciously give other people permission to do the same. As we are liberated from our own fear, our presence automatically liberates others."

http://marianne.com/a-return-to-love/

21.11.15

Présupposés

Présupposés à tout ce qui est sur ce blog :

  • Premier présupposé : 100% responsabilité.
    On a choisi sa naissance, ses parents, sa vie et sa mort sur Terre. Comme nous sommes essentiellement infinis, pourquoi ne choisirait-on pas d'expérimenter plusieurs vies ?
    Étant pleinement responsables, la représentation ou la délégation de notre propre pouvoir n'existe pas. Chacun est souverain de lui-même, et, par conséquent, de l'humanité. Il n'y a aucune notion de devoir, de faute, de mérite ou de moralité là-dedans. La responsabilité est notre état naturel de co-créateurs. Ce qui est proposé ici est en quelque sorte une ressouvenance de Qui nous sommes réellement.
    Ne se sent-on pas mieux après avoir compris pourquoi l'on s'était cru obligé par tel être ou telle situation ? Ce que l'on croit subir de l'extérieur n'est que le reflet de ce que l'on se fait soi-même. Personne ne peut réellement subir. Ni de soi ni de l'extérieur. Cependant, les émotions que nous pouvons éprouver sont réelles, mais elles ne font qu'inviter au changement. On s'est simplement proposé ici de changer de regard. --> Lire ici,  ou  sur le rôle des émotions.
    De même, les qualités que nous trouvons dans notre extérieur (êtres, arts etc.) sont celles que nous voulons bien percevoir. Nous les nommons "qualités" car cela vibre avec ce que l'on aime en soi. Plus objectivement, il n'y a ni qualités ni défauts, seulement des orientations, des angles de vue que nous nous choisissons. Autrement dit, ces points de vue -- que nous nous sommes créés -- nous permettent de nous reconnaître. "Défauts" et "qualités" sont donc des parts de nous qui nous ramènent à nous-mêmes, dès lors que l'on se rend compte que nous les avons créés.

  • Deuxième point qui découle du premier : Il n'y a rien d'extérieur à nous, nous créons absolument toute notre expérience. On se projette (donc on se crée un extérieur), afin de mieux apprécier -- dans tous les sens du terme -- le personnage que nous jouons.
    On peut comparer ce monde à un logiciel qui matérialise toutes les vibrations contenues dans nos souhaits, pensées, paroles, actions etc. Autrement dit, l'énergie manifestée est celle qui sous-tend tout ce que nous sommes (ou tout ce que nous faisons).
    Veillons donc à ce que nos intentions, nos vibrations correspondent à ce que l'on souhaite vraiment. Inversement, nous pouvons à chaque instant vérifier que ce nous vivons est conforme à ce ce que nous avons émis.
    Dès lors, la qualité d'attention est prépondérante : elle détermine tout, elle crée tout. N'oublions pas que la portée de notre vibration est infinie : prendre soin de soi-même, c'est prendre soin du Tout.

  • Troisième présupposé : Ce qui doit être est.
    On est déjà ce que l'on veut être. Les seules limites que nous avons sont celles de notre imagination, c'est-à-dire : ce qui ne nous intéresse pas.
    C'est par exemple, la différence entre un "je veux !" -- ridiculement autoritaire et sans vraiment d'intérêt pour nous -- et la réalité ; qui nous dévoile parfois rétrospectivement ce que l'on a voulu.
    Cela peut-être une plus ou moins bonne "surprise".
    Tout ne fait pas sens immédiatement bien sûr.
    Dans un premier temps accueillir, accepter ce qui Est, sans jugement aucun. Si vous avez bien saisi, on n'accepte pas "l'extérieur", on s'accepte soi. L'essentiel du travail est d'ores et déjà effectué, car, par l'acceptation, je viens de transformer le rapport que j'ai à la situation. Si je l'accepte, cette situation, en effet, n'a plus lieu d'être.
    Puis, dans un second temps, choisir. Si cela me convient, je laisse ; si cela ne me convient pas/plus, je me transforme de façon à transformer ce que je crée en ce moment-même dans mon extérieur. Cela se manifestera d'une façon ou d'une autre dans mon futur proche. En ce sens, nos émotions sont de bonnes indicatrices : on est en joie ou on l'est moins quand nos vies se dessinent sous nos yeux. Cependant, il ne s'agit pas de mettre un/des mot(s) sur son émotion, il s'agit de la vivre. A cette seule condition, j'accueille et je transforme ma vie sur Terre. --> Comment notre vie prend-elle la forme d'un question-réponse ?
    Parfois, nous pouvons sentir que nous ne choisissons pas sur Terre nos vies. C'est en revanche bien nous qui l'élaborons sur un autre (ou d'autres) plan(s) de conscience. Le constater, c'est se faciliter la tâche qui n'est que d'accueillir ce que nous avons déjà décidé. Nous ne profitons pas tant de la vie que la vie souhaite profiter à travers nous. Pourtant, "la vie" c'est nous. :)
    --> article très clair de Lulumineuse à propos de ce que l'on souhaite et de ce que l'on décide sur Terre.
    --> vidéo toute aussi claire par Isabelle Padovani : Accueillir l'instant premier

  • Dernier présupposé, le plus important peut-être.
    On sait que l'on ne sait rien, c'est pour cela que l'on cherche. --> Chacun trouve sa vérité. Il n'y a donc que des possibilités de réponse.
    Nous sommes nombreux à chercher avec ferveur. Cependant, dès lors que nous affirmons avoir trouvé, nous perdons toute crédibilité.
    Du présupposé que nous sommes la Vie, ou d'essence divine, la définition même que nous pourrions lui attribuer est en constante évolution. La Vie est mouvement, création perpétuelle, comment pourrait-on l'enfermer dans une (ou des) certitude(s) ?
    Il ne s'agit pas de nier l'évidence qui s'impose d'elle-même, mais de concevoir que nous oscillons entre vérités occasionnelles relatives et vérités plus "établies", qui pourraient, à priori, être approfondies à l'infini. Tout semble se redéfinir ou se préciser sans cesse.
    Vouloir convaincre, c'est tenter de se convaincre, et donner par là même la preuve que rien ne se laisse figer. Est-il besoin de se convaincre de l'évidence alors qu'il suffit de la constater ? Vouloir convaincre est le signe que l'évidence n'est pas.
    Voici une citation d'Eric-Emmanuel Schmitt pour illustrer :
    "Face au questionnement sur l'existence de Dieu, se présentent trois types d’individus honnêtes, le croyant qui dit : « Je ne sais pas mais je crois que oui », l'athée qui dit : « Je ne sais pas mais je crois que non », l’indifférent qui dit : « Je ne sais pas et je m’en moque. » L’escroquerie commence avec celui qui clame : « Je sais ! »" Épilogue de La nuit de feu, p.181, Albin Michel, 2015.

En résumé, il semble il n'y ait rien à chercher, car rien à trouver. Peut-être simplement se rappeler que nous sommes déjà ce que l'on cherche, ou reconnaître que nous sommes déjà Qui l'on cherche. In fine, on se trouve Soi, ou plutôt, on se re-trouve. :-)

17.11.15

"J'ai tant appris..." Hâfez de Chiraz

"J'ai tant appris de Dieu
que je ne peux plus
me prétendre
chrétien,
hindou,
musulman,
bouddhiste,
juif.

La Vérité
a tant partagé
de sa Substance
avec moi
que je ne peux plus me prétendre
homme,
femme,
ange
ou même pure Âme.

L’Amour est devenu
si complètement l’ami de Hâfez
qu’il s’est transformé en cendres
et m’a libéré
de tous les concepts et images
que mon esprit ait jamais connus."

15.11.15

"Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux." Saint-Exupéry

Au cœur de la citation se trouve un pléonasme subtil.
Le "cœur" est le centre, l'essence de notre être.
On associe le cœur à l'Amour, qui est l'énergie créatrice, l'énergie première.
Ainsi, lorsque l'on éclaire les étapes de chacune de nos post-créations -- c'est-à-dire tout ce qui ne fait pas intrinsèquement partie de nous : les valises que l'on traîne partout, les rôles, les masques, le statut, la personnalité -- on se souvient que l'on est déjà Amour, on laisse la lumière être et l'on discerne (que cela soit agréable ou non par la suite).*
Plus généralement, l'énergie du cœur éclaire les rouages de toute création, puisqu'elle en est l'origine. Ainsi, la lucidité, le discernement, est constitutive du cœur. Le coeur ne voit pas, il est Vision.
Il ne s'agit pas d'un sentiment dans le sens émotionnel du terme. Ni d'une impression.
C'est plus une intuition (immédiate, par définition**), une réalité.
On est dans le Beau, car beauté et Vérité sont liées. On est dans le Vrai qui est l'Amour du Réel, l'Amour qu'est le Réel.
L'art ne dévoile-t-il pas la réalité ? Ne dit-on pas "être au cœur des choses" ?
Cela est littéralement inestimable.

*Tant que nous ne nous sommes pas libérés de nos conditionnements, il peut parfois sembler difficile d'être soi. Pourtant, être soi est la chose la plus simple, non ? Ne confondons pas la facilité avec la simplicité.
**Idée, intuition sur l'instant : juste. La première distorsion est une récupération de l'ego qui n'est pas à sa place.


10.11.15

processus

        Emprunte une pente très aiguë,
        Tu n’y arriveras pas de visu.
        A l’issue, trêve de vertus
        Lâche prise, tu n’en seras pas déçu.

        Crois-tu d’abord tomber,
        Éprouver des sensations innées ?
        Plus d’espace-temps
        Mais tout en même temps !

        Tu retrouves les capacités
        Que tu n’as en réalité jamais quittées ;
        L’Infini est ton nouvel abri,
        Vous ne formez désormais qu’Un

                                                                          pour l’éternité.



6.11.15

art

L'art n'est rien d'autre que de la spiritualité mise en forme.
Le miracle de la vie sur Terre : parvenir à agencer en mots, en sons,
en couleurs, en figures, en images, en densités ; le silence, l'Un-visible et l'Un-palpable.

spiritualité ? (bis)

Il n'y a pas de spiritualité. *

Spirit'...réalité ?


* (à la manière de Lacan)

5.11.15

spiritualité ?

La spiritualité, c'est retrouver l'abstrait du concret et le concret de l'abstrait.

Cette phrase vous semble-t-elle concrète ou abstraite ?


24.10.15

Origine du sourire (bis)


"Si l’humilité de celui qui reçoit des injures — c’est-à-dire du fumier — est inférieure aux injures, il souffre et se plaint. Si son humilité a un poids équivalent à celui des injures, il remercie le ciel pour cette occasion de grandir spirituellement : le fumier n’aide-t-il pas les plantes à grandir ? Si son humilité est supérieure aux injures, il les digère en souriant sans même penser à remercier. Qui vit dans l’action de grâce est incapable de quitter le bain pour en prendre juste une gorgée."


frere antoine



Source : Fils d’ homme, "Remercier le ciel", Vie et spiritualité de Frère Antoine, 27 février 2009 (http://frere-antoine.blogspot.fr/2009/02/remercier-le-ciel.html"Au Cœur de la grotte", 1998
image : http://www.yoga-darshan.com/frere-antoine/frere-antoine-roquebrune.php

22.10.15

parfum

Supposons que nous incarnons Dieu :

il prend la forme que nous lui donnons.

Partent de là le bien et le mal ?

Par-delà bien et mal.

8.7.15

Origine du sourire

"Une bande de loubards m'avait quelque peu malmené. Des visiteurs, l'ayant appris, me questionnèrent à ce sujet. Voici ce que je leur répondis :

- Lorsque des gens mal dans leur peau se défoulent sur un homme qui ne revendique aucune respectabilité, ils rendent service au monde entier ! C'est moins dommageable que de vandaliser l'Élysée ou une basilique, qui ont une respectabilité à tenir. Ils ne causent du tort qu'à eux-mêmes, et devront le payer d'une manière ou d'une autre - d'autant plus rapidement que la personne "malmenée" ne prend pas mal le sort qui lui a été réservé. C'est la loi du karma, ou de la rétribution, qui remet tout en ordre en son temps, et qui permet à celui qui voit cette loi de sourire en coin - béatifiquement."



Source : Fils d' homme, "Et Dieu dans tout çà ?", §12, Vie et spiritualité de Frère Antoine, 23 avril 2009 (http://frere-antoine.blogspot.ca/)

Frère Antoine, «Le Paradis, c’est ici !», 2006

13.6.15

Effets du sourire

Le sourire est l'expression de notre plus grande force.

Il éveille un visage, une personne, une vie.

Le sourire est aussi la meilleure réponse à une insulte : il désarme "l'adversaire" en lui renvoyant ses ondes négatives.

Si vous gardez le sourire, cela assure à l'autre qu'il a raté son coup, sa cible. Et vous le garderez car vous savez que l'autre souffre, que sa colère cache un problème qui n'a rien à voir avec vous* et que vous n'avez pas à entendre son souci de cette manière. Non seulement vous savez qu'il ne vous en veut pas _car personne ne peut vous en vouloir d'être qui vous êtes, mais en plus, vous maîtrisez la situation car vous comprenez ce qui se passe en vous et ce qui se passe en l'autre. Le sourire est la meilleure répartie possible.

Si jamais l'on est déjà blessé, sourire nous permet de ne plus être atteint. Comme une sorte de résilience si communicative, qu'elle nous protège même du négatif ambiant. C'est d'ailleurs la meilleure façon d'aider l'autre, même si cela n'est pas notre premier but lorsque l'on se sent insulté. (Voilà deux facettes du monde, choisissez la vôtre. ;) )

Bref, essayez de rester poli, courtois en toutes circonstances, ne laissez pas atteindre le meilleur de vous-même.

*Si la situation vous touche c'est qu'il y a un lien quelque part, car nous ne sommes pas des victimes. Cependant, cela n'a pas de rapport avec qui vous êtes réellement.

9.4.15

Deux bébés jumeaux discutent...


Bébé-Athée : Et toi, tu crois en la vie après l’accouchement ?

Bébé-Croyant : Bien sûr. C'est évident que la vie après l’accouchement existe. Et nous sommes juste ici pour devenir forts et prêts à ce qui nous attend après.

BA : Tout ça c’est insensé. Il n’y a rien après l’accouchement… Est-ce que toi tu peux imaginer...à quoi une telle vie pourrait ressembler ?

BC : Eh bien, je ne connais pas tous les détails. Mais là-bas il y aura beaucoup de lumière, beaucoup de joie. Et par exemple, là-bas, on va manger avec notre bouche.

BA : Mais c’est du n’importe quoi ! Nous avons notre cordon ombilical et c’est ça qui nous nourrit. Et de cette autre vie, il n’y eut encore aucun revenant. La vie, tout simplement, se termine par l’accouchement.

BC : Non ! Je ne sais pas exactement à quoi cette vie après l’accouchement va ressembler ; mais dans tous les cas, nous verrons notre maman et elle prendra soin de nous.

BA : Maman ? Tu crois en maman ??? Et où se trouve-t-elle ?

BC : Mais elle est partout ! Elle est autour de nous ! Grâce à elle, nous vivons. Et sans elle, nous ne sommes rien.

BA : C’est absurde ! Je n’ai jamais vu aucune maman donc c’est évident qu’elle n’existe pas.

BC : Non, je ne suis pas d’accord. Car parfois, lorsque tout devient calme, on peut entendre quand elle chante… sentir quand elle caresse notre monde… Je suis certain que notre Vraie vie ne va commencer qu'après l’accouchement…

anon.