21.11.15

Présupposés

Présupposés à tout ce qui est sur ce blog :

  • Premier présupposé : 100% responsabilité.
    On a choisi sa naissance, ses parents, sa vie et sa mort sur Terre. Comme nous sommes essentiellement infinis, pourquoi ne choisirait-on pas d'expérimenter plusieurs vies ?
    Étant pleinement responsables, la représentation ou la délégation de notre propre pouvoir n'existe pas. Chacun est souverain de lui-même, et, par conséquent, de l'humanité. Il n'y a aucune notion de devoir, de faute, de mérite ou de moralité là-dedans. La responsabilité est notre état naturel de co-créateurs. Ce qui est proposé ici est en quelque sorte une ressouvenance de Qui nous sommes réellement.
    Ne se sent-on pas mieux après avoir compris pourquoi l'on s'était cru obligé par tel être ou telle situation ? Ce que l'on croit subir de l'extérieur n'est que le reflet de ce que l'on se fait soi-même. Personne ne peut réellement subir. Ni de soi ni de l'extérieur. Cependant, les émotions que nous pouvons éprouver sont réelles, mais elles ne font qu'inviter au changement. On s'est simplement proposé ici de changer de regard. --> Lire ici,  ou  sur le rôle des émotions.
    De même, les qualités que nous trouvons dans notre extérieur (êtres, arts etc.) sont celles que nous voulons bien percevoir. Nous les nommons "qualités" car cela vibre avec ce que l'on aime en soi. Plus objectivement, il n'y a ni qualités ni défauts, seulement des orientations, des angles de vue que nous nous choisissons. Autrement dit, ces points de vue -- que nous nous sommes créés -- nous permettent de nous reconnaître. "Défauts" et "qualités" sont donc des parts de nous qui nous ramènent à nous-mêmes, dès lors que l'on se rend compte que nous les avons créés.

  • Deuxième point qui découle du premier : Il n'y a rien d'extérieur à nous, nous créons absolument toute notre expérience. On se projette (donc on se crée un extérieur), afin de mieux apprécier -- dans tous les sens du terme -- le personnage que nous jouons.
    On peut comparer ce monde à un logiciel qui matérialise toutes les vibrations contenues dans nos souhaits, pensées, paroles, actions etc. Autrement dit, l'énergie manifestée est celle qui sous-tend tout ce que nous sommes (ou tout ce que nous faisons).
    Veillons donc à ce que nos intentions, nos vibrations correspondent à ce que l'on souhaite vraiment. Inversement, nous pouvons à chaque instant vérifier que ce nous vivons est conforme à ce ce que nous avons émis.
    Dès lors, la qualité d'attention est prépondérante : elle détermine tout, elle crée tout. N'oublions pas que la portée de notre vibration est infinie : prendre soin de soi-même, c'est prendre soin du Tout.

  • Troisième présupposé : Ce qui doit être est.
    On est déjà ce que l'on veut être. Les seules limites que nous avons sont celles de notre imagination, c'est-à-dire : ce qui ne nous intéresse pas.
    C'est par exemple, la différence entre un "je veux !" -- ridiculement autoritaire et sans vraiment d'intérêt pour nous -- et la réalité ; qui nous dévoile parfois rétrospectivement ce que l'on a voulu.
    Cela peut-être une plus ou moins bonne "surprise".
    Tout ne fait pas sens immédiatement bien sûr.
    Dans un premier temps accueillir, accepter ce qui Est, sans jugement aucun. Si vous avez bien saisi, on n'accepte pas "l'extérieur", on s'accepte soi. L'essentiel du travail est d'ores et déjà effectué, car, par l'acceptation, je viens de transformer le rapport que j'ai à la situation. Si je l'accepte, cette situation, en effet, n'a plus lieu d'être.
    Puis, dans un second temps, choisir. Si cela me convient, je laisse ; si cela ne me convient pas/plus, je me transforme de façon à transformer ce que je crée en ce moment-même dans mon extérieur. Cela se manifestera d'une façon ou d'une autre dans mon futur proche. En ce sens, nos émotions sont de bonnes indicatrices : on est en joie ou on l'est moins quand nos vies se dessinent sous nos yeux. Cependant, il ne s'agit pas de mettre un/des mot(s) sur son émotion, il s'agit de la vivre. A cette seule condition, j'accueille et je transforme ma vie sur Terre. --> Comment notre vie prend-elle la forme d'un question-réponse ?
    Parfois, nous pouvons sentir que nous ne choisissons pas sur Terre nos vies. C'est en revanche bien nous qui l'élaborons sur un autre (ou d'autres) plan(s) de conscience. Le constater, c'est se faciliter la tâche qui n'est que d'accueillir ce que nous avons déjà décidé. Nous ne profitons pas tant de la vie que la vie souhaite profiter à travers nous. Pourtant, "la vie" c'est nous. :)
    --> article très clair de Lulumineuse à propos de ce que l'on souhaite et de ce que l'on décide sur Terre.
    --> vidéo toute aussi claire par Isabelle Padovani : Accueillir l'instant premier

  • Dernier présupposé, le plus important peut-être.
    On sait que l'on ne sait rien, c'est pour cela que l'on cherche. --> Chacun trouve sa vérité. Il n'y a donc que des possibilités de réponse.
    Nous sommes nombreux à chercher avec ferveur. Cependant, dès lors que nous affirmons avoir trouvé, nous perdons toute crédibilité.
    Du présupposé que nous sommes la Vie, ou d'essence divine, la définition même que nous pourrions lui attribuer est en constante évolution. La Vie est mouvement, création perpétuelle, comment pourrait-on l'enfermer dans une (ou des) certitude(s) ?
    Il ne s'agit pas de nier l'évidence qui s'impose d'elle-même, mais de concevoir que nous oscillons entre vérités occasionnelles relatives et vérités plus "établies", qui pourraient, à priori, être approfondies à l'infini. Tout semble se redéfinir ou se préciser sans cesse.
    Vouloir convaincre, c'est tenter de se convaincre, et donner par là même la preuve que rien ne se laisse figer. Est-il besoin de se convaincre de l'évidence alors qu'il suffit de la constater ? Vouloir convaincre est le signe que l'évidence n'est pas.
    Voici une citation d'Eric-Emmanuel Schmitt pour illustrer :
    "Face au questionnement sur l'existence de Dieu, se présentent trois types d’individus honnêtes, le croyant qui dit : « Je ne sais pas mais je crois que oui », l'athée qui dit : « Je ne sais pas mais je crois que non », l’indifférent qui dit : « Je ne sais pas et je m’en moque. » L’escroquerie commence avec celui qui clame : « Je sais ! »" Épilogue de La nuit de feu, p.181, Albin Michel, 2015.

En résumé, il semble il n'y ait rien à chercher, car rien à trouver. Peut-être simplement se rappeler que nous sommes déjà ce que l'on cherche, ou reconnaître que nous sommes déjà Qui l'on cherche. In fine, on se trouve Soi, ou plutôt, on se re-trouve. :-)

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